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REFONDER NOS INSTITUTIONS, SUSCITER L’ENGAGEMENT CITOYEN

Reconnaître le vote blanc

Le vote blanc est l’expression d’une pensée affirmée : « Je participe à l’élection mais aucun des candidats ne correspond à mes attentes. »
Il se différencie ainsi totalement de l’abstention. Je reproposerais une loi pour mettre en place cette possibilité de suffrage. Une révolution pacifique interviendrait ainsi si Monsieur Blanc arrivait en tête d’une élection,. Les candidats désavoués seraient amenés à en tirer les conséquences. Peuple souverain, ta parole est d’or…

Revoir la durée du mandat présidentiel

Dans le contexte de défiance auquel nous sommes arrivés, le quinquennat à venir et les suivants ne bénéficieront plus de l’automaticité d’une même couleur politique à la présidentielle et aux législatives. La durée du mandat sera en tout état de cause mise à l’épreuve de l’application des dispositions édictées ci-dessus. En effet, la reconnaissance du vote blanc et une consultation plus fréquente du peuple sous forme référendaire pourront mettre un terme à la systématicité du vote convergent entre la couleur du Président et celle des députés.

Ce contexte imposera de choisir, le moment venu, par référendum entre septennat ou maintien du quinquennat. Cette nouvelle donne fera obligation au président de la République, qui n’est pas remis en cause dans sa dimension de chef d’État, de renouer avec le principe de l’engagement sur l’honneur emblème de la Vᵉ République, et non dans celui de sa carrière, de ses intérêts ou de ceux de ses « créanciers ». Il est la contrepartie de l’importance des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution. Le peuple aura alors toute raison de revenir aux urnes.

Instaurer le RIC, le Référendum d’initiative citoyenne

Sous le Général de Gaulle, la pratique référendaire était courante : quatre référendums tenus en 10 ans de présidence contre seulement cinq (dont trois sur l’Union Européenne) dans les 53 ans qui ont suivi… En plus de soumettre des questions importantes à la souveraineté populaire, le processus référendaire suscitait, à l’époque où il était plus fréquemment utilisé, une large participation. Il engageait autrefois le président, qui ne craignait pas le verdict des urnes. Ressuscitons l’esprit de la Ve République. Les hommes politiques ne doivent plus chercher à « court-circuiter » le peuple. Les modalités du RIP actuel sont hors d’atteinte pour les citoyens qui dénoncent la fausse promesse d’une mesure inapplicable. C’est pourquoi ma proposition de loi constitutionnelle de novembre 2021 sur le RIC permettrait de lancer une telle initiative, une fois recueilli le soutien de 700 000 citoyens.

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