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CAMPAGNES DE FRANCE, GRANDE CAUSE NATIONALE

Désenclaver les campagnes par le maintien ou la création d’écoles, transports, services de santé, téléphonie, fibre optique et 4G partout sur le territoire.

Pour s’adapter au mieux à la diversité des territoires soucieux de bâtir leur avenir, faciliter le changement d’usage agricole à usage d’habitation et renforcer les prérogatives de la SAFER en matière de préemption afin de protéger le potentiel des exploitations.

Il faut à la fois reconnaître l’agriculture d’intérêt général et permettre à des projets novateurs de naître dans nos campagnes, quand ceux-ci ne nuisent pas à celles-là. Par exemple favoriser la transformation des granges et fermes abandonnées en logements (pour nos jeunes où nos aînés), en industries adaptées ou en lieux culturels.

Développer des passerelles entre ruralité et centres urbains.

Par exemple en développant les projets alimentaires territoriaux pour soutenir les circuits courts et les produits locaux dans les cantines.

Conditionner l’octroi des Signes de Qualité et d’Origine (SIQO ; labels, AOC, AOP…)

Les conditioner à la transmissibilité des exploitations agricoles aux générations à venir (taille, capital, volume de travail…), au bien-être des paysans, aux qualités gustatives ainsi qu’aux bienfaits pour la santé des consommateurs.

Entretenir nos paysages, chemins et cours d’eau en biens communs.

Défendre les traditions populaires et les pratiques ancestrales telles que la chasse et la pêche traditionnelles, qui font partie du patrimoine national.

Par ailleurs, la cohabitation entre les bergers et leurs troupeaux est incompatible avec la présence de prédateurs tels que les ours, les loups et les lynx. Il faudra en outre sortir des directives européennes « Habitats » et « Oiseaux » ainsi que de la Convention de Berne. Cela permettra de réengager une politique de fond basée sur la gestion en bien commun de notre patrimoine, adaptée à la taille et à la diversité d’un grand pays comme le nôtre. Cela permettra également au débat politique de se saisir de ces problématiques en les soustrayant au seul domaine juridique. Qu’on soit rural ou citadin, il convient de les traiter en responsabilité en assumant nos différences et en embrassant toute la réalité des vies concernées.

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Revoir la distribution de la PAC pour que les aides aillent aux paysans qui respectent leur terre et leurs bêtes, non à la spéculation foncière.

La répartition des aides demeure très inégalitaire : en 2015, 1,5 % des bénéficiaires ont touché plus de 30 % du montant total des aides de la PAC. Et les petits agriculteurs souffrent de cette mauvaise répartition.

Doter toutes les filières (agro-alimentaire, forestière, eau…) des outils de première et deuxième transformation au plus près des territoires de production.

Ceci afin de conserver et de promouvoir emplois et valeur ajoutée locale.

Mettre en place un « ticket paysan » pour soutenir les circuits courts, sur le modèle des « tickets-restaurants », en faveur des agriculteurs locaux et régionaux.

Replacer les coopératives agricoles sous la responsabilité directe des exploitants.

Favoriser l’accès au foncier, la formation et la reconversion pour faciliter la reprise des exploitations agricoles.

Exonérer de taxes les héritages agricoles.

CAMPAGNES DE FRANCE, GRANDE CAUSE NATIONALE: Actualités
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